Capitaine Funiculaire

A propos

Capitaine Funiculaire - le Groupe

Construit dans un univers sci-fi épouvante, Capitaine funiculaire est un projet musical francophone aux influences allant tant rock prog à l'électro industrielle que post rock au disco.

Nous avons pour objectif de raconter une histoire. Et de vous emporter avec nous.

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Synopsis

Par une belle après-midi d’automne, le capitaine est au volant de son véhicule, lorsqu’au loin une lueur pourfend le ciel, restes d’une carcasse stellaire d’origine inconnue. Aveuglé par l’éclat, il perd le contrôle du volant et s’enfonce dans le bras de mer voisin. Réchappant de peu à la noyade, il entreprend à son réveil d’explorer les décombres fumants. A cet instant, il est loin de se douter que cet élan de curiosité le mènera assez vite à des découvertes surprenantes… Du suspense, de l’action, des frayeurs, mais aussi des chats lunaires bondissants et par-dessus tout, un complot sidéral ! Contre son gré, le capitaine se verra embarqué tel un funiculaire sur ses rails vers un destin dont il se sent de plus en plus prisonnier.

Album

Univers

L’histoire se passe sur une planète peuplée d’hommes à la civilisation avancée et son satellite aux propriétés étranges, lequel est en voie d’être subterraformé par un consortium impliqué dans le voyage spatial, la biologie artificielle, la robotique, l’industrie des matières premières et la construction en général sous couvert de missions de prospections minières, justifiées par les conditions inhospitalières en surface.

La première phase du processus de terraformation souterraine touchait à sa fin sans avoir rencontré de problème majeur et la création de cristaux de propulsion à partir des ressources minières était bien avancée. Après plusieurs années d’exploitation, les ingénieurs découvrirent un cratère de forme parabolique qui selon eux ressemblait fort à un propulseur. Le but ultime de l’exploitation était justement de profiter des ressources et de l’énergie du satellite afin de transformer la planète en vaisseau. Les premiers tests d’allumage du propulseur s’étaient révélés concluants à faible énergie. Suite à ces résultats encourageants, les différents dirigeants venaient de faire le voyage pour la démonstration grandeur nature à pleine énergie, lorsqu’un cataclysme se produit…

La décharge d’énergie produite par l’allumage réveilla le satellite, mais également tous les organismes présents, dont les vers – des parasites attirés par l’énergie dégagée par les cristaux de propulsion, dont ils se nourrissent. Le réveil se produisit très rapidement de façon globale ce qui empêcha la fuite par vaisseau spatial, lesquels furent en grande partie détruits par les vers.

Quelques semaines plus tard, après une vaine résistance, un dernier message radio crypté annonce à la « Terre » l’échec de l’entreprise de terraformation et l’état de carnage total sur le satellite, avec pour consigne d’abandonner tout projet similaire à celui entrepris par peur de reproduire ce cataclysme, ainsi que d’abandonner tout espoir de reconquête, et enfin, de masquer le désengagement du consortium sous des problèmes économiques majeurs lié à une pénurie de matières premières extraites sur le satellite, ce qui cause par voie de conséquence une crise financière sans précédent sur « Terre ».

Les derniers résistants sous la surface du satellite sont forcés de se replier et de se barricader à la couche de forage la plus profonde, aux puits 67p « Rosette », 79 « Pompéi » et 2 « Xi’an » où ils s’organisent respectivement en « logistique et recherche », « quartier résidentiel, transformation d’énergie géothermique et cultivation végétale et centre de commandement et d’armement militaire de fortune.

Peu après le début de l’apocalypse, le 15 janvier 2035, un petit vaisseau de transport arrive sur le satellite. Il était parti depuis trop longtemps pour faire demi-tour et le signal de détresse reçu était noyé dans le bruit parce que le vaisseau se trouvait dans la ceinture de Van Allen au moment de la réception. Le capitaine ne savait donc pas trop à quoi s’attendre en arrivant.

La base lunaire

Le capitaine, un travailleur hautement qualifié envoyé en renfort par l’entreprise de recrutement automatisée pour extraire les cristaux de propulsion nouvellement formés, est seul à bord. Il suit la procédure normale et enregistre ses actions et commentaires dans le journal du capitaine. Il met son vaisseau en orbite géostationnaire afin de garder le contact radio avec celui-ci et y enregistrer son journal. Il se rend ensuite au module d’alunissage du vaisseau qui l’emmène automatiquement à l’une des bases en surface.

Une fois sur place, il s’étonne que la base semble désaffectée, mais il poursuit l’objet de sa mission. Le capitaine trouve des documents mentionnant un tunnel où sont produits ces cristaux et décide de s’y rendre. Malheureusement, alors qu’il aperçoit les cristaux et leur donne un coup de pioche, son action réveille un ver qui poursuit le capitaine et le tue. Son journal est la dernière information connue à avoir été transmise à la maison mère.

Le passage au travers des galleries

Quelques siècles plus tard, les événements cataclysmiques survenus sur le satellite, connus déjà à l’époque du drame par peu de gens sur « Terre » sont complètement tombés dans l’oubli. C'est à cette période que les derniers survivants humains sur le satellite perdent le puits 67p, sans avoir trouvé de solution à leur lutte contre les vers. Quelques humains désespérés tentent de forcer un passage et tenter leur chance à travers les galeries de tunnels et les caves vers la surface dans le but de trouver un vaisseau encore en état de marche et fuir le satellite. L’un d’eux, le marin appelé ainsi parce qu’il n’est pas capitaine, tombe sur la capsule du capitaine et parvient de justesse à rejoindre le vaisseau en orbite qui a assez d’énergie pour un retour vers la « Terre ».

Le Phare

Le marin envoie un signal à la base de réception sur « Terre » préenregistré dans le système du vaisseau pour prévenir de son arrivée prochaine. La tour de contrôle sur « Terre », aussi appelée le « Phare » en raison de sa reconversion (+ voir figure) reçoit correctement le signal. Son gardien, ignorant le drame lunaire, est étonné de recevoir un signal si lointain et étrange, mais reconnaît néanmoins son authenticité et prépare les instructions pour l’atterrissage, ce qui lui prend un certain temps de recherche étant donné que ces protocoles n’ont plus été employés depuis des siècles. Un peu en avance, et profitant d’une éclaircie alors qu’il pleuvait depuis des jours, il s’accorde une petite ballade reposante, à l’ombre des arbres. La pluie qui reprend assez vite le ramène bientôt à la réalité de l’atterrissage proche et il s’empresse de rejoindre le Phare. Dans sa précipitation, il en oublie ses pieds trempés, glisse dans les escaliers du phare et se tue sans avoir pu activer les instructions d’atterrissage automatique qu’il avait préparées. Sans aucun repère ni instructions, le marin et son vaisseau sont détruits en s'écrasant sur la planète, au pied du phare.

Seul dans l'habitacle

Un automobiliste passant non loin est témoin de l’accident dont le souffle le propulse violemment dans l’habitacle et lui fait perdre connaissance. Son véhicule sort de route et finit par sombrer dans la mer. Il reprend ses esprits peu de temps après, mais à cause d’une perte de mémoire à court terme, il pense qu’il s’est assoupi une fois de plus au volant et exprime des remords face à son acte supposé. Il finit par trouver le courage de s’en sortir et émerge à la surface de la mer où il aperçoit un peu plus tard les restes du vaisseau accidenté.

Le site du crash

Ses souvenirs lui reviennent petit à petit alors qu’il nage jusqu’au rivage et il décide de fouiller les décombres du vaisseau à la recherche d’éventuels survivants. Il ne trouve personne, mais découvre intact l’enregistrement du journal du capitaine. Après l’avoir écouté, il ne comprend pas tout, mais l’histoire l’intrigue et il se doute qu’il y a plus à gratter derrière. Il décide d’emporter secrètement le journal avec lui pour le moment. Les secours arrivent quelques minutes plus tard et une enquête est lancée. Sans le journal du capitaine et vu l’ancienneté du vaisseau, l’enquête conclut par défaut qu’un vaisseau hors d’usage datant de l’ère de l’exploitation minière du système solaire, il y a plusieurs siècles, a lentement dérivé dans l’espace sidéral avant d’être happé par le champ gravitationnel de la « Terre » et de s’écraser à sa surface.

En examinant le logo et la date sur la boîte noire de l’enregistrement, l’automobiliste apprend que le capitaine avait été engagé par une compagnie minière pour une mission de prospection sur un satellite lointain. A partir du nom de cette compagnie, il retrouve l’emplacement de leur siège central qui se situe dans une grande ville proche du Phare et décide de s’y rendre après avoir récupéré de son accident.

L'I.A. et son centre de recrutement

En entrant au siège central, vide et entièrement automatisé, une IA à la voix féminine métallique l’accueille en demandant d’introduire sa demande de recrutement. L’automobiliste répond qu’il ne veut pas être engagé et demande des informations sur les activités de prospection minière de la compagnie, mais l’IA lui répond qu’il n’a pas les autorisations requises pour accéder à ces informations. Il demande alors qui a cette autorisation. L’IA répond que seuls les candidats au recrutement présentant une demande de recrutement valide et le personnel de la compagnie y ont accès. L’automobiliste face au mur tente de duper l’IA et fait jouer l’enregistrement du capitaine en espérant que la situation soit assez grave pour lui faire changer d’avis. Mais contrairement à ce qu’il espérait, l’IA encrassée après des siècles sans maintenance reconnaît la voix comme étant celle du capitaine employé il y a plusieurs siècles et le salue en lui demandant l’objet de sa visite. L’automobiliste pose la même question que la première fois, mais l’IA répond « cette demande ne peut être validée que par un membre de la compagnie, capitaine, la validez-vous ? ». L’automobiliste qui connaît déjà l’enregistrement par cœur décide de ruser et joue la phrase enregistrée « C’est exactement ce que je cherchais », suite à quoi l’IA lui parle du projet d’extraction des cristaux. Après un temps, l’automobiliste fait jouer la phrase « J’dois y aller, sans trainer ». L’IA répond « Entendu, capitaine, l’extraction des cristaux est encore en cours, comme prévu dans votre contrat, vous avez droit à trois ans de pause entre deux missions. Préparation du protocole de sortie approprié. » Alors que l’automobiliste allait sortir, il passe sous des capteurs thermiques, est immobilisé par des bras mécaniques et une seringue lui injecte une petite dose liquide dans le bras suite à quoi il est relâché et est autorisé à sortir. « Processus de fidélisation terminé ».

Le temps s'écoule...

Traumatisé par cette expérience, l’automobiliste a compris que cette histoire était trop dangereuse pour lui et il ne souhaite pas poursuivre l’enquête, mais en même temps il ne peut pas révéler au monde qu’il a caché l’enregistrement du journal du capitaine. Trois ans passent sans qu’aucun évènement ne sorte de l’ordinaire. La première nuit de la quatrième année, il fait un rêve angoissant, frappant de réalité, à propos de ce satellite lointain. Chaque nuit qui suit à partir de ce jour, il refait le même cauchemar qui devient de plus en plus clair, obsédant et impossible à vivre.

Le sérum hallucinogène injecté par la seringue a été synthétisé sur le moment par l’IA avec une latence d’exactement trois ans. C’est une méthode employée par le consortium pour s’assurer de la fidélité des travailleurs et de leur silence.

Une fois l'IA à nouveau rencontré, le capitaine décolle vers la lune.

Après quelques mois de torture psychologique, l’automobiliste décide de se rendre à nouveau au siège central pour trouver une solution, mais l’implacable IA ne lui laisse qu’une seule option : partir en mission à la place du capitaine. Contraint et forcé, il fait jouer la phrase « sortie prévue demain ». L’IA lui demande de franchir la porte de la salle des départs qui se verrouille derrière lui. Il est à nouveau immobilisé et un nouveau sérum lui est injecté pour contrecarrer les effets du premier. Après un jour d’attente où lui sont expliquées les mesures de secours et les commandes principales du vaisseau, un sas s’ouvre menant à l’entrée du cockpit d’un vaisseau similaire à celui qui s’était écrasé devant le Phare. Le sas se referme derrière lui et le vaisseau décolle automatiquement en direction du satellite.

Arrivé en orbite géostationnaire, il alunit grâce au module prévu à cet effet et arrive à la base désaffectée. Il établit une base lui permettant de survivre puis explore petit à petit les environs en combinaison isothermique à la recherche d’éventuels humains tout en restant discret et sur ses gardes. Il découvre ainsi le satellite tant organique que mécanique, sa faune et sa flore indigènes, tout en prenant soin d’éviter les tunnels illuminés par des luminescioles (lucioles métalliques).

Lors d’une de ses expéditions, il arrive proche d'un cratère qui est en réalité un propulseur inactif. A ce moment, le satellite est en état pseudo-léthargique depuis des siècles suite à la catastrophe.